Photographies : João Garcia
Autre proposition: La feuille vague, jouant sur sur des possibilités d’entrée en glissades, construite en dure avec des ombres renforcées aux sol en peinture pour accentuées l’idée de légèreté de la feuille de papier.
Autre proposition scénographiques pour THE ROOTS Les racines molles réversibles dans lesquelles les danseurs peuvent évoluer et dans les quelles ils peuvent danser en opérant des retournements.
Quelques traces du cheminement de recherche pour The Roots. La racine du mouvement vient du sol. L’idée d’une souche au milieu du plateau, comme une inversion, met le souterrain à la surface. Cette souche aurait servi de support à danser et également de cachette pour les meubles du quotidien stockés dessous au début du spectacle. Réalisée avec une structure en dur au centre et des flans en toile fendues, elle aurait été praticable et escamotable.
Maquette originale de Ludmila Volf. Paysage flottant qui semble avoir attrapé, hors champ, le miroitement de l’eau. Sol : partition de pas de danse en effacement
Maquette 3D Blender a partir des peintures originales de ludmila volf
Rubrique: |
Créations, Scénographie, Théâtre |
Titre du spectacle: |
THE ROOTS |
Nature du spectacle: |
Danse Hip Hop |
Chorégraphie: |
Kader Attou |
Interprétation: |
Sim’hamed Benhalima, Babacar “Bouba” Cissé, Bruce Chiefare, Virgile Dagneaux, Erwan Godard, Mabrouk Gouicem, Adrien Goulinet, Kevin Mischel, Artem Orlov, Mehdi Ouachek, Nabil Ouelhadj, Maxime Vicente |
Scénographie: |
Olivier Borne et Ludmila Volf |
Création sonore
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Régis Baillet – Diaphane, augmentée de musiques additionnelles |
Création lumière: |
Fabrice Crouzet |
Création costumes: |
Nadia Genez |
Création: |
Peintures originales Ludmila Volf |
Dispositif
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Des meubles du quotidien d’un banal ordinaire, émergent du sol ou s’y enlisent. Dans une lutte contre la pesanteur les danseurs retrouvent la mémoire du corps, de ses ancrages souterrains. La mémoire de l’enfance... Ils s‘y enracinent et s’en arrachent, pour dessiner tableau après tableau, les méandres de métamorphoses qui conjuguent l’effondrement de la matière et l’envolée lyrique d’un espoir qui s’érige à travers un combat. Un vinyle craque et les corps s’extirpent et s’incarnent. Un tulle fantomatique mi-paysage, mi-nuage, semble avoir attrapé le miroitement de l’eau d’un hors champs, et distille sa lueur qui accompagne la magie de cette écriture des corps. Un tapis de danse peint laisse entrevoir l’écriture de partitions de pas de danse usée par le temps. Traces en résurgence ou en effacement, palimpseste traité dans l’esprit des lavis. Paysages imaginaires qui se font et se défont, sous nous yeux, suspendus entre apparition et disparition. |
Lieu et date de Création: |
LA ROCHELLE 2013 |
Production: |
Centre Chorègraphique National de La Rochelle et du Poitou-Charentes / Cie Accrorap, Direction Kader Attou Coproduction Ma Scène Nationale Pays de Montbéliard, La Coursive avec l'aide de Châteauvallon, Centre national de création et de diffusion culturelles dans le cadre d'une résidence de création |
Autres Photos
🇫🇷 Référence sur le site de la Bibliothèque Nationale de France